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Take Time : il est l’or... monseignor... de jouer!

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Un jeu d’Alexi Piovesan et Julien Prothière, illustré par Maud Chalmel et édité par Libellud. ☝ Instant Wikipédia : 24 heures dans une journée, c’est une base admise un peu partout dans le monde, pourtant cela n’a pas toujours été le cas. Initialement, ce sont les Sumériens, il y a quelque 3 000 à 4 000 ans, qui ont commencé à subdiviser les journées en 6 : 3 périodes de jour et 3 de nuit. Puis, chemin faisant, ils ont à nouveau divisé ces périodes par 2 pour passer à 12 périodes, puis encore par 2 pour arriver à 24 heures, soit une journée. Le fait d’avoir choisi un multiple de 12 pour la journée vient très probablement du fait qu’il y ait 12 mois lunaires dans une année. À la base, les heures étaient de durées variables. Ce système de décompte se propage d’abord chez les Grecs, puis chez les Romains, qui choisiront d’ailleurs de faire commencer la journée au milieu de la nuit, choix encore d’actualité de nos jours. Alexandre le Grand, par ses conquêtes, emportera ce système à travers...

Avant-Après : et si on jouait maintenant ?

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Un jeu d’Antonin Boccara, Jean-Baptiste Fremaux, Paul-Adrien Tournier, illustré part Martin Vidberg et édité par OldChap Games. ☝ Instant Wikipédia :  Am, stram, gram, Pic et pic et colégram, Bour et bour et ratatam, Am, stram, gram. Voilà une comptine que tous les enfants ont déclamée dans la cour de récréation pour savoir qui serait le premier Loup glacé. On la connaît tous, mais il faut bien avouer que personne n’en comprend vraiment la signification.  Du coup, serait-ce une glossolalie poétique ? Eh bien non : deux écoles s’affrontent ardemment pour traduire cette comptine. Bon, ardemment, c’est peut-être exagéré, puisqu’en vrai tout le monde s’en cogne. Mais ça met un peu de tension dramatique dans cet Instant Wikipédia. La première l’interprète comme un dérivé de l’allemand : « am stram gram » serait issu du « Eins, zwei, drei » si cher au bobsleigh jamaïcain, et « reiter » se rapprocherait du « rata » de « ratatam », avec l’oreille de la foi, probablement. La comptine s...

Let’s go to Japan ! Et sans visa, ni décalage horaire.

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Un jeu de Josh Wood, illustré par Chaykov, Erica Ward, Kailene Falls, Magdalena Pruckner, On Yamamoto et Toshiyuki Hara, et édité en France par Don’t Panic Games. ☝ Instant Wikipédia :   Vous avez tous, dans votre entourage, un jeune-vieux. Vous savez, celui qui fait toujours des blagues beaufs pour essayer de paraître plus jeune. Et si vous ne voyez pas qui c’est autour de vous, il est temps de vous poser des questions. Au Japon, on associe ce genre d’humoriste sur le retour, friand de phrases bien senties version « sentez, mais pas des pieds ! », ou des éternels « bananiversaires », « noyeux Joël » et autres « qu’est-ce qui est jaune et qui attend ? Jonathan ». Ça y est, vous l’avez repéré, le patron, le beau-père ou le collègue relou ? En France, on dit « vieux beauf » ou « crise de la quarantaine de l’humour ». Au Japon, ils sont nommés oyaji gyagu. Oyaji signifie « personne âgée », avec à l’origine un côté paternel, mais ici cela désigne plutôt une personne d’un certain...

Tales of Kunugi : mon beau sapin, roi de la ludothèque

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Un jeu de Charles Muller, Floriane Fruchart, Valentin Thomas et Nils Koenig, illustré par Méïzou, et édité par Frenchy Kuma. ☝ Instant Wikipédia : À l’approche de Noël, qu’on soit team aiguille véritable ou team synthétique, toute personne fêtant Noël va passer son premier week-end de décembre (oui, même si le premier téléfilm de Noël arrive en novembre et que le catalogue JouéClub sort fin octobre, l’intégrité de notre salon est préservée jusqu’au 1er décembre). Alors, déjà, pourquoi un sapin ? Saint Boniface, vers l’an 700, voulut montrer à des druides germains que le chêne n’était point un arbre sacré. Il en fit donc abattre un (un Donald T. avant l’heure : “regarder cet arbre est normal, du coup je le tue”), et, en tombant, il écrasa tout sauf un sapin. Plutôt que de conclure à un simple hasard, il y vit un miracle : le sapin est l’arbre de Jésus, et paf, on a des aiguilles dans le salon tous les hivers. Merci, Boni. C’est au XIᵉ siècle qu’on commence à le décorer avec des po...

Piña Coladice : sans alcool, le jeu est plus fou pour l’instant kid.

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Un jeu de Yann Dupont, illustré par Crocotame Studio et édité par Iello. ☝ Instant Wikipédia : La piña colada, ou ananas filtré en espagnol, est un des cocktails officiels de l’IBA, ou International Bartenders Association (ça en jette comme acronyme : on s’attend presque à voir Daniel Craig débarquer avec un blender). On doit sa création aux pirates portoricains du XIXe siècle, qui concoctaient un breuvage à base de rhum, de noix de coco et d’ananas pour donner du moral, de la motivation et du courage à l’équipage de leur navire. Ramon « Monchito » Marrero Pérez et Don Ramon Portas Mingot prétendent tous deux avoir réinventé la recette dans les années 50. Un Espagnol, Ricardo Luis Malave García, prétend aussi l’avoir inventée en 1914 et avoir donné sa recette aux deux Portoricains sus-cités. Cette recette officielle, quasiment un hymne national de Porto Rico, est réalisée avec:  - 5 cl de rhum blanc des Caraïbes,  - 5 cl de jus d’ananas frais filtré  - et 3 cl de crème de...