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Affichage des articles du août, 2021

Mythic Battles Pantheon : du rififi dans l'Olympe

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Un jeu issu d'une campagne Kickstarter créé par Benoît Vogt, illustré par David Rakoto, sans oublier les différents sculpteurs talentueux, et édité par Monolithe. L'Olympe est tombée, c'est une magnifique occasion pour Dieux, titans, héros, monstres de la mythologie grecque de se mettre sur la tronche pour dominer les ruines fumantes du royaume divin.  Chaque joueur va donc participer à ce pugilat plastique pour qu'il n'en reste qu'un, et je serais celui là ... A voir qui d'Aphrodite, Pan, Zeus... prendra le pouvoir.  Le jeu présenté ici ne contient que le pledge de base de la première campagne (comprenant la boite de base, la Pandora Box et le titan Atlas). Le jeu aura été décliné plus tard dans le monde nordique avec Mythic Battles Ragnarok. Comme on peut le voir il y a pléthore de matériel. Deux modes de jeu existent, un mode "escarmouche" où on choisit ses protagonistes en dépensant des points de recrutement avant de s'affronter à grand cou

Flipships : independence day, version pichenette

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Un jeu de Kane Klenko (Fuse, Cosmic Factory...), illustré par Kwanchaï Moriya (Cryptide, Capital Lux, Bosk...) et édité par Renegade France. Nous voici dans un jeu d'adresse coopératif où les joueurs plus ou moins doués et adroits essaieront de protéger une ville d'une invasion alien, tel un Will Smith de la pichenette. La mise en place assez simple, dépendant du nombre de joueurs et du niveau de difficulté choisis, les cartes vaisseaux ennemis sont placées en 2 rangées de 5 cartes tirées au hasard. Nous devons nous associer pour sauver l'humanité, et essayer de ne pas éborgner le voisin avec un vaisseau en carton traversant la pièce, parce que clairement on est plus proche de Kaori (Laura) que de Niki Larson... A chaque tour de jeu, les joueurs posent sur le bord de la table ou un petit tremplin un de leurs vaisseaux, et attaque avec une chiquenaude pour le faire tourbillonner dans les airs pour retomber majestueusement sur un vaisseau ennemi ou dans le vaisseau-mère causa

Black Angel : un daltonien dans l'espace

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     Un jeu signé du trio Sébastien Dujardin, Xavier Georges, Alain Orban, illustré par Ian O'Toole (connu aussi pour Merv, Lisboa ou Rococo pour ne citer qu'eux, mais ça c'était avant de perdre la vue...) et édité par Pearl Game.       Nous sommes sur un jeu hybride reprenant les mécaniques d'avancement de tuiles de Solenia dont Dujardin disait d'ailleurs qu'il était le préquel de ce jeu, le tout associé à du placement de dès et d'ouvriers et de la gestion de ressources. Oui cela fait beaucoup, mais c'est aussi ce qu'on attend d'un jeu expert.       L'humanité a enfin réussi à détruire la Terre, et ses vestiges se retrouve à bord du Black Angel, dernière arche de sauvetage en direction d'une nouvelle planète à aller détr... coloniser pour survivre et repartir sur de bonnes bases : Spes.       Une fois les humains en stase, ce sont des robots qui vont prendre les décisions pour nous amener à bon port... ou pas. Mais comme l'humanité

Tales Of Glory : histoire de poser une tuile dans son coin

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Un jeu de Romain Chastan, illustré par Miguel Coimbra, édité par Ankama. Un jeu de tuiles sorti il y a quelques années maintenant, sans trop faire de bruit, où on fait évoluer notre héros dans un monde fantastique. En début de partie, on prend au hasard notre héros de départ (ils se différencient par leurs bonus de départ donnant une réserve de pièces, de potions, de points de combat et de magie de départ, ainsi que deux coffres plus ou moins intéressants), on prend les 8 cartes associées au héros numérotées de 1 à 8 . Si on veut corser (un tout petit peu) la partie, on peut aussi choisir deux cartes quêtes parmi trois, chères mais très avantageuses, et c'est parti pour une lutte sans pitié. En début de tour, chaque joueur sélectionne secrètement une de ses cartes numérotées.  Tout le monde la retourne simultanément et prend la tuile associée dans la rivière (les tuiles du haut coûtent une pièce ou potion de plus que leur coût indiqué). Si plusieurs joueurs désirent la même tuile,

One Key : et si nous apprenions à communiquer en silence ?

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Jeu créé par l'équipe de l'Atelier, que l'on a revu dans Obscurio puis dernièrement dans Atheneum, illustré par le merveilleux Naïade et édité par Libellud, référent du jeu de communication par l'image. Le jeu se joue avec une tablette, ou un téléphone.  L'application a surtout comme vocation de chronométrer les parties sur fond de musiques classiques, ce qui vous replongera (avec bonheur et nostalgie... humpf) dans vos cours de solfège du conservatoire. Le thème, voire le nom du jeu, sont suffisamment plaqués pour qu'on n'en parle pas. En début de partie on fait deux équipes, une équipe de 1 et le reste des joueurs. L'équipeTouteSeule aura pour but de faire deviner une carte à l'autre équipe de X joueurs (remplacer X par un nombre de 1 à la limitation COVID en vigueur) en 4 manches. On place 11 images de formes hétéroclites (autant l'hiver éclate),  faces cachées devant tout le monde. Sur le dos de chaque carte se trouve un nombre. Le joueur

Carnival Of Monsters : Magic servi sur un plateau. Mouiiii...

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Un jeu de Richard Garfield (pas le chat, l'auteur du si peu connu Magic the Gathering, pour ne citer que ce jeu...),  illustré par D. Lohausen, L. Billiau, M. Hoffmann, M. Menzel, O. Schlemmer, C. Stephan et F. Vohwinkel (rien que ça...) , édité par Gigamic. Pour ceux qui ne connaissent pas Magic, c'est un des premiers jeux de cartes à collectionner créé en 1993 qui a fait quelques émules depuis... et dont les mécaniques associant draft et deck-building ont depuis été légèrement reprises... Il s'agit ici en quelque sorte d'un Magic multi-joueurs, avec un thème malheureusement très plaqué, voire trop. On incarne des chasseurs de monstres, qui doivent les capturer puis les exposer à la Royal Monstrological Society pour des visiteurs qui payeront pour les voir, mais comme le visiteur est un co..., pardon, un insatiable curieux, il faudra renouveler sa ménagerie monstrueuse à chacune des 4 saisons qui composent la partie. Après avoir reçu 2 cartes terrain de départ, des p

Wishland : la fête foraine vaut-elle le coup à deux ?

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Un jeu de Carlos Michán, illustré par Fran Fdez et Philipp Ach, édité par Lost Games.  Le jeu de cet article est issu d'une campagne Kickstarter, et devrait sortir sous peu en version boutique, espérons que ce soit avec un matériel tout aussi flamboyant.  Nous voici dans un jeu de placement d'ouvriers dans le but de créer un parc d'attraction de rêve pour petits et grands. Les règles sont pleines de petits détails les rendant pas toujours simples. Heureusement, les auteurs ont pensé à mettre des exemples permettant de comprendre assez facilement les différentes mécaniques.  Après avoir choisi notre couleur, et récupéré 4 des 9 ouvriers associés, on récupère une carte guichet violette et une carte entrepreneur parmi deux si on joue avec la mini extension (cela rajoute une légère asymétrie en début de partie pouvant parfois orienter le jeu), puis en avant pour construire et faire de la pub pour notre parc, le tout en 7 manches de 4 tours. Chaque manche débute par le choix du