Flipships : independence day, version pichenette



Un jeu de Kane Klenko (Fuse, Cosmic Factory...), illustré par Kwanchaï Moriya (Cryptide, Capital Lux, Bosk...) et édité par Renegade France.

Nous voici dans un jeu d'adresse coopératif où les joueurs plus ou moins doués et adroits essaieront de protéger une ville d'une invasion alien, tel un Will Smith de la pichenette.



La mise en place assez simple, dépendant du nombre de joueurs et du niveau de difficulté choisis, les cartes vaisseaux ennemis sont placées en 2 rangées de 5 cartes tirées au hasard.
Nous devons nous associer pour sauver l'humanité, et essayer de ne pas éborgner le voisin avec un vaisseau en carton traversant la pièce, parce que clairement on est plus proche de Kaori (Laura) que de Niki Larson...

A chaque tour de jeu, les joueurs posent sur le bord de la table ou un petit tremplin un de leurs vaisseaux, et attaque avec une chiquenaude pour le faire tourbillonner dans les airs pour retomber majestueusement sur un vaisseau ennemi ou dans le vaisseau-mère causant destruction et dommages, ou, le plus souvent, tombant comme un caca juste devant la rampe d'envoi en se pétant un ongle (heureusement, si on ne quitte pas l'atmosphère, on a une seconde chance...). 





Trois types de vaisseaux plus ou moins puissants seront acquis tout au long de la partie, en fonction des dégâts subis par la ville, les renforts arrivent avec leurs pouvoirs définis par des cartes tirées au hasard en début de partie.

Une fois tous nos vaisseaux ayant volé en tournoyant (et oui s'il ne font qu'un vol plané c'est perdu, comme dit dans la règle c'est pas freesbeeship), les pouvoirs éventuels appliqués, on retire les vaisseaux ennemis touchés (même juste effleurés) par notre bastion volant, tout en faisant attention aux éventuels boucliers, et aux vaisseaux à 2 points de vie.




Puis on fait avancer les ennemis restant d'une à deux zones lunaires, voire pour les plus pressés directement dans l'atmosphère. 
Tout vaisseau atteignant l'atmosphère cause de 1 à 3 dégâts à la ville avant de retourner dans le deck d'attaque. Il faut bien réarmer les rayons laser.

Et enfin on reconstitue les lignes d'attaques avec de nouveaux vaisseaux prêts à nous trucider.

A ne pas oublier, chaque dégât subit nous rapproche de la défaite mais permet aussi d'appeler des renforts de plus en plus puissant. On commence par contrôler Flagada Jones avant d'avoir Steve Hiller et Peter Quill dans notre équipe.

La partie se termine par une victoire si tous les vaisseaux sont détruits ainsi que le vaisseau-mère (quelque soit l'ordre), et par une défaite si la ville n'a plus de PV suite à une attaque de vaisseaux, ou si le vaisseau-mère n'est pas détruit une fois toute la piétaille réduite à néant.



À deux joueurs, la piste de PV est mise sur le verso modifiant les zones d'apparition de renfort. Chaque aviateur démarre avec trois petits vaisseaux au lieu d'un. Pour le reste, tout dépend de la difficulté souhaitée et du talent estimé de votre index... 

L'illustrateur nous a habitué à des choix graphiques toujours étonnant, Dinosaur Island en est une preuve vivante, bien que psyché, on se retrouve dans un univers coloré japonisant rappelant (de loin) Akira. 
Les aliens attaquent pour une fois autre chose que Washington et c'est pas un musclor américain qui nous sauve, mais plutôt des équipes de geeks d'Armada ou de Pixels.

Bien que les règles prêtent parfois à interprétation, le jeu est fluide et change par rapport aux jeux de pichenettes plus habituels (que ce soit Tumblin Dice, ou Flick 'Em Up), et donne un côté amusant à notre maladresse, voire à mon stade, à un Parkinson débutant... 

La difficulté croissante permet une belle marge de progression, on regrette juste le manque de diversité des ennemis, et le seul alien avec un pouvoir est apporté par un goodies Plato alors que ça aurait pu renouveler les partie et rehausser le plaisir de jeu. 

Alors, à 2 c'est mieux ?

La gestion croissante de la difficulté en fonction de notre adresse, et le fait de partir avec une armada de 3 vaisseaux permet de faire de belle partie et de profiter de ce jeu d'adresse quelque soit le nombre de joueurs. Reste juste à ne pas avoir les doigts dans le même gant...

Utilise la force jeune Padawan, pour défaire le vaisseau-mère. 

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