Imagicien : les points à relier chez Harry Potter. Tout de suite une autre envergure.


Un jeu de Olivier Mahy, illustré par Guillaume Bernon et édité par Blam!

Que se passe-t-il quand un jeu vieux comme l'invention du crayon à papier, (en vrai j'ai cherché mais je n'ai pas trouvé quand et qui l'avait inventé alors on va dire que le crayon à papier c'est un bon point de départ datant de 1795 par Nicolas Jacques Conté, français de surcroît. Instant Wikipedia closed), rencontre un auteur imaginatif et un illustrateur de talent ? 

Et paf !!! Ca fait des Chocapics... Et surtout un excellent party-game.


Devant soi, un plateau type Velleda joliment illustré de multiples "objets magiques" très colorés sur le recto, et les mêmes, en noir et blanc sur le verso, avec le stylo qui va bien (et pour une fois de qualité, ce qui est suffisamment rare pour le signaler), un sablier au centre et un deck de cartes recto-verso au centre. Et c'est parti pour un "dessinez, c'est gagné".

L'objectif est de retrouver sur son plateau les ingrédients pour des formules magiques mystérieuses, et on a 8 manches pour le faire.

Chaque tour de jeu, on prend une carte au hasard et on essaye de relier ou d'entourer les différents ingrédients sur notre plateau. 

Le premier qui reconnaît le dessin écrit le nom dans le coin supérieur gauche et retourne le sablier donnant un côté "urgence" aux autres pour finir de tracer leur dessin et de le reconnaître.

SPOIL ALERT



Celui qui a retourné le sablier gagne 2 étoiles s'il a juste mais jouera la prochaine manche sur la face grise du plateau, qui corse grandement le jeu.
En cas d'erreur, il perd une étoile (bah fallait pas être trop pressé !!).
Pour les autres, 1 étoile en cas de réussite malgré le stress de la vitesse et rien dans le cas contraire.

Au bout de 8 cartes, c'est fini et le plus étoilé gagne (oui, comme dans le guide Michelin).

A noter, un petit tutoriel très bien fait est fourni, et permet de se lancer facilement et rapidement dans le jeu. Parfait pour expliquer le jeu aux plus jeunes, entre autres. Sur la boîte, le jeu est annoncé pour 8 ans et plus, mais en vrai, ça dépend de votre/vos enfant.s : certains plus jeunes s'en sortiront très bien. 

Daltoniens, taupes, et autres Gilbert Montagné, laissez tomber, ce jeu de discrimination visuelle renouvelle complètement le genre du dessin.
Fini la morne soirée Pictionary quand on a le talent d'un gosse de 3 ans atteint de dysgraphie, tout le monde peut reconnaître son œuvre du moment qu'il a une bonne vision dans l'espace.

On note une première extension sobrement appelé 1 (ça présage potentiellement une foultitude d'extensions aux noms aussi bien trouvés...), rajoutant une flopée de cartes pour renouveler encore et encore les dessins. 



Alors, à 2 c'est mieux ? 

Créer un party-game efficace à deux joueurs n'était pas chose aisée, et pourtant c'est une grande réussite.

Quelque soit le nombre de joueurs, on s'éclate, que ce soit entre adultes ou avec des enfants, les dessins sont adaptés à toutes les catégories d'âge sans discrimination (je m'entends, votre petit Jean-Kyllyanne de 2 ans a beau être surdoué et haut potentiel (ou juste chiant avec de bonnes excuses), il ne pourra pas dessiner un sèche-cheveux...), permettant d'occuper tout le monde pendant l'apéro. 

Un jeu à consommer sans modération. 

Alors à vos crayons, et du coup serait- ce une pelle et une fourche ? 

Commentaires

  1. Merci, on s'éclate avec ce jeux, et la famille des loulous a adoré ausi

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