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Affichage des articles du mai, 2022

Pharaon : le chef de nous.

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Un jeu d’Henri Molliné et Sylas, illustré par Christine Alcouffe et édité par Catch Up Games. Instant Wikipedia : le terme pharaon signifie grande maison et désigne les rois et reines Égyptiens. Aujourd’hui, nous en connaissons 345 qui ont régné de 3150 av. J.-C. avec Narmer-Ménès unifiant le royaume (aucun lien avec Pierre, fils unique), jusqu’en l’an de grâce 30 avant notre aire, marquée par une succession d’échecs, avec le suicide de Cléopâtre 7 et l’assassinat de Ptolémée 15, où l’Égypte deviendra romaine.  Il existerait une période prédynastique, appelée dynastie 0, ou Nagada 3, de 3200 à 3000 av. J.-C., cette époque prépharaonique était gouvernée par des rois aux noms insolites, roi Coquillage, Taureau 1er, Oryx, Seth, Horus Crocodile et Scorpion 1er et 2 sont les plus connus pour la Haute Égypte et Horus de Sekeh et Hat-Hor pour les plus connus de Basse Égypte.  Toutes similitudes avec des dieux égyptiens existants seraient totalement fortuites…  Au jour d’aujourd’hui, Mini J 

Corinth : viens marchander un dé contre une chèvre

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Un jeu de Sébastien Pauchon, illustré par Julio Cesar et édité par Days Of Wonder. Instant Wikipedia : Corinthe est une ville du Péloponnèse d’un peu plus de 30 000 habitants.  Elle a été fondée par Sisyphe en 1429 av. J.-C. (Sisyphe est aussi connu pour avoir violé Anticlée, faisant naître Ulysse, et avoir déjoué la mort de Thanatos en le menottant, fort heureusement, il sera puni et devra pousser un rocher pour l’éternité dans le Tartar) . La ville a été détruite par les Romains en -146, puis par des Avars, des Slaves et des Normands pendant l’Empire byzantin, à nouveau détruite par 2 séismes aux 5e et 9e siècles, assiégée par les Francs aux 13e siècles, elle est vendue aux hospitaliers au 15e siècle puis conquise par les Ottomans 50 ans plus tard, rebaptisée Gôrdes, elle changera plusieurs fois de nationalité avant d’être détruite en 1832 pendant la guerre d’indépendance grecque, les restes sont entièrement détruits par un séisme en 1858, elle sera rebâtie 3 km plus loin.  Depuis, à

Living forest : l'esprit de la ludothèque.

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Un jeu d’Aske Christiansen, joliment illustré par Apolline Etienne et édité par Ludonaute. Instant Wikipedia : les esprits animaux sont des théories anciennes, visant à expliquer le comportement et fonctionnement des humains, théorie évoquée à la base en médecine par Galien, reprise plus tard par Descartes pour traduire l’influx nerveux.  Il est dernièrement repris par John Maynard Keines pour traduire les comportements et émotions qui influencent les jeux économiques (entre consommateurs, investisseurs et producteurs entre autres). Dans ce jeu, on est plus sur l’idée de l’animal totem développé par les Amérindiens et certaines cultures africaines et européennes représentant des divinités et ancêtres protecteurs d’un lieu ou d’un groupe d’individus.  Personnellement, je pense que mon animal totem est en RTT, que celui de Mini J est un diable de Tasmanie, pour Mme J je verrais plus le chat, tu comprends pas pourquoi, d’un coup, elle mord et sort les griffes, alors que 30 secondes avan

Almadi : va poser une tuile, tu seras populaaaaiiiire-euh (hommage à Mika).

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Un jeu de François Gandon et Mathieu Bossu, illustré par Victor Dulon et édité par Funnyfox. Instant Wikipedia : les contes des mille et une nuits sont un recueil anonyme de contes perses, arabes, et indiens.  Son origine reste mystérieuse, même si a priori vers le 10e siècle, un livre arabe retranscrit un livre perse nommé hézâr afsâna (pour ceux qui ont séché les cours de perse ancien, cela signifie mille nuits, il en reste une à retrouver du coup) .  Ce livre retrouve 3 bases, une première Indo-persanne du 3e siècle, une Arabe de la période des califes au 9e siècle, la dernière est apparue plus tard (on va dire le tome 2, le retour du come back d’"Aladdin veut ken Badroulboudour", nom officiel de Jasmine, mais moins vendeur pour Walt Disney) , égyptienne du 12e siècle.  Tous les contes sont liés à une histoire commune : le sultan Shahryar, en représailles à la suite de l’infidélité de son épouse, la condamne à mort et, afin d’être certain de ne plus être trompé, il déci