Articles

Affichage des articles du septembre, 2024

Boussanga : un casse tête élémentaire.

Image
Un jeu de Madani Traoré et Nicolas Orange, illustré par Suzanne Demontron, et édité par Oka Luda Editions. ☝ Instant Wikipedia : le peuple Boussanga, plus couramment appelé Bissa ou Bisa est un peuple mandingue d’Afrique de l’Ouest (à ne pas confondre avec les Bisa de Zambie).  On retrouve environ 2 millions d’individus, répartis entre le Burkina Faso (où se situe la grande majorité des Busansi), le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire, il parle le Bisa et sont apparus aux alentours de l’an 1300 du côté de la Volta Blanche. La plus grande communauté Boussanga en Europe se situe dans les Pouilles en Italie.  Ils vivent essentiellement de la culture des arachides qu’ils consomment sans modération, ce qui est source de « parenté à plaisanterie » des peuplades environnantes, où plaisanterie bon enfant n’ayant pas pour vocation de blesser, mais plus de blagounettes entre membres d’une même famille. Mise en place : 2 minutes (4 pour le mode coopérati...

Black Rose Wars : Renaissance : l'Université de l'Invisible contre attaque

Image
Un jeu de Diego Fonseca, Marco Montanaro, Andrea Colletti, illustré par Simone de Paolis, Cristian Casado Otazu, Giovanni Pirrotta, Angelica Donarini, Vincenzo Pratticò, et édité par Ludus Magnus Studio. 👉 Instant Wikipedia  :  La rose noire, rose très rare qui dans le langage des fleurs signifie la fin tragique d’une relation fusionnelle (on pourrait la rebaptiser "rose ouin ouin") .  Elle a été reprise en politique (comme c’est étrange) comme symbole de l’anarchisme au Canada et dans une presse de Sydney (bon OK au niveau mondial c’est un pissenlit dans un champ de coquelicots, mais bon) .  Au final, malgré tout son symbolisme, à qui on fait bien dire ce qu’on veut, la vraie rose noire n’existe pas dans la nature, elle est obtenue en plaçant de l’encre noire dans l’eau la nourrissant.  Les roses endémiques du village d’Harfati en Turquie, appelé aussi Siyah Gül, sont réputées pour leur couleur noire en été. Ces roses Louis XIV, qui sont d’un roug...

Verdant : et là, un petit Pelargonium Graveolens

Image
Un jeu de Aaron Mesburne, Kevin Russ, Robert Melvin, Molly Johnson et Shawn Stankewich, le tout illustré par Beth Sobel et édité en France par Lucky Duck Games. ☝ Instant Wikipedia  :  On a tous dans notre entourage une mamie un peu grabataire qui parle à ses plantes comme si c’était encore son défunt mari, qui pourtant les nourrit par les racines depuis 2 ans déjà, ou une Mme J qui explique tout le mal qu'elle pense de son procrastinateur de Mr J à son troupeau d’avocats (là je parle de la plante, pas encore des gens en robes noires. Oui, Mme J a la fâcheuse tendance à essayer de faire germer tout noyau d'avocat entrant en contact avec elle) .  Mais en vrai : parler aux plantes pure folie ou bien commun ?  Certaines études montrent que les plantes auraient une capacité à communiquer en émettant des sons proches de 200 Hz pour se prévenir d’une attaque d’insectes en plus de relâcher quelques substances chimiques.  Une étude américaine a récemme...

Harmonies : une partie de zenitude dans ce monde de brute.

Image
Un jeu de Johan Benvenuto, illustré par Maëva Da Silva et édité par Libellud. ☝ Instant Wikipedia  :  Olympos fait parti des nombreux personnages de la mythologie grecque (et a fortiori Romaine, puisque tout ce qui est à l’un est l’autre, l’inverse n’étant pas vrai… Comme le mariage en gros) .  Il serait, selon certains, le fils d’Héraclès et d’Euboe, une géante fille des primordiaux Ouranos et Gaïa. Il serait le père ou l’ami, disciple du fameux satyre Marsyas, qui fut puni par Appolon pour s’être prétendu meilleur que lui en jouant de l’aulos. Il sera alors écorché vif et sa peau clouée à un pin (il y en a d’autres qui se prétendent meilleurs musiciens qu’Appolon ? Il y a encore plein de pins sans peau dans le coin…) .  Avant de mourir, Marsyas aurait appris la flûte à Olympos, qui pour le remercier lui offre une belle sépulture, et à force de jouer divinement de la flûte (mais un peu moins qu’Appolon, Olympos préférant avoir la peau sur les os que pas...