Le Trône De Fer : La Main Du Roi : l'hiver vient ou sommes-nous sur un automne frisquet ?...


Un jeu de Bruno Cathala, illustré par Mihajlo Dimitrievsky et édité par Fantasy Fight Game.

On est sur un jeu de collections de cartes stratégiques pour deux à quatre joueurs dans l'univers bien connu de J. R. R. Martins.

Comme d'habitude la main de roi est morte, il va falloir la remplacer. 

Pour cela il s'agit de contrôler Varys que l'on va déplacer orthogonalement dans un Port Réal composé de 35 membres des différentes familles de Westeros.



Pour cela, à chaque déplacement on récupère tous les membres de la famille sur laquelle Varys termine son déplacement. On récupère le blason de la famille si on en possède le plus de membre. Si on prend le dernier membre d'une famille, on récupère un des 6 compagnons posés aléatoirement en début de partie, qui offre un pouvoir instantané. 





La partie se termine une fois que Varys ne peut plus se déplacer et le vainqueur est le joueur ayant le plus de blasons, ou d'un point de vue thématique, le joueur ayant le soutien du plus grand nombre de familles de Westeros. 

Sur une partie à 4 joueurs, on ajoute des jetons Corneilles, les joueurs se séparent en 2 équipes de 2 joueurs et peuvent dépenser un de leurs deux jetons Corneilles pour communiquer à voix à haute, en sortant de la pièce, ou pas. Sinon, interdit de parler du jeu.




Pour commencer, mais là c'est le passionné des livres qui parle, on peut noter que d'un point de vue thématique il est regrettable que la famille Arryn ait été remplacée par la famille Tyrell, qui bien qu'importante, ne fasse pas partie des grandes familles Westeriennes, de même Joffrey Baratheon est dans la famille Lannister se qui n'est pas cohérent avec l'histoire originelle. 

Au niveau du design, c'est tout l'un ou tout l'autre, le parti pris est assumé, ce qui est important. Le désigner peut-être plus connu pour la saga des Pillards Des Mers Du Nord à un style à lui, qui pour ce jeu nous laisse très dubitatif... Mais les goûts et les couleurs... 

Nous sommes ici sur un jeu rapide, simple à mettre en place, aux règles très accessibles mais très clairement pensé pour deux joueurs.
En effet le côté par équipe peut tomber vite à l'eau : le bonus de la Corneille qui permet, comme dit plus haut, de se concerter pour élaborer la meilleure stratégie : si on dépense le jeton pour se parler devant l'équipe adversaire, cette dernière connait donc nos prochains coups. Si on sort de la pièce, elle bénéficie de manière indirecte d'un bonus Corneille gratuit : on ne peut pas savoir s'ils ont communiqué sur le jeu. Westeros étant le pays de la triche et de l'usurpation, tous les coups sont donc permis. De plus, le jeu est ralenti, coupant la partie qui est sensée être nerveuse et rapide.
Et souvent deux joueurs s'affrontent pendant que les deux autres boivent l'apéro (vive la fin du Covid). 

Alors c'est mieux à deux ? 

OUI, le jeu a pour vocation d'être fluide et nerveux, casser le tempo en sortant de la pièce pour parler stratégie brise tout le sel du jeu, surtout que cette stratégie ne tiendra peut être pas plus d'un tour... 
On est sur un jeu de déplacements rappelant certaines stratégies des échecs (à la grande joie de ma femme qui a autant d'affect avec les échecs que Joffrey en a pour Sansa), qui se joue rapidement pour qui se fait fi des graphismes étonnant et est près à s'accorder à une thématique approximative.

Il reste agréable à deux joueurs pour de l'affrontement pur et sans pitié. 

Winter is coming... Mais en duel ! 

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