Gods Love Dinosaurs : et ils ont bien raison


Un jeu de Kasper Lapp illustré par Stevo Torres, édité par Pandasaurus Game.

Joli jeu de pose de tuiles en anglais mais qui devrait avoir sa version française début 2022.
Si, comme nous, vous êtes trop impatients de jouer avec des dinosaures, les règles sont très accessibles à un néophyte et il n'y a pas de texte sur le matériel.




Chaque joueur, dieu d'une nouvelle planète, débute la partie avec une tuile de départ comprenant une grenouille, un rat, un lapin et surtout un T-rex dans son nid sur sa montagne. 
En plus, trois œufs de dinosaures patientent dans son nid personnel (les oeufs en bois sont très bien réalisés, ils ont dépensé sans compter)
Il aura pour mission de terraformer sa planète et de la peupler de mignons animaux et surtout de dinosaures qui vont manger les mignons animaux (cela ne s'appelle pas Gods Love Frogs que je sache). 

Chaque tour, le joueur actif prend une tuile de son choix sur le plateau et la place adjacente à une autre tuile de son plateau. 


Si elle contient un animal alors on en récupère un de la réserve pour le placer dessus.

S'il s'agit de la dernière tuile d'une colonne, chaque joueur active l'animal de la colonne. 

Les proies (rat, grenouille, lapin) se dupliquent une seule fois sur une tuile adjacente si cette tuile correspond à l'animal en question. 

S'il s'agit des prédateurs, ils se déplacent pour se nourrir, le tigre de deux cases maximum dans n'importe quelle direction, les aigles de trois cases maximum en ligne droite. 
Dans le cas où un pauvre carnivore ne croiserait aucune proie sur leur chemin, il meurt immédiatement de faim. 
Si en revanche ce petit gourmand en croise plusieurs, il se dédouble (oui, vous créez une boîte de pétri). Le déplacement des carnivores devant se terminer sur la dernière proie dévorée, une sieste post prandial est nécessaire. Évidemment les carnivores ne se mangent pas entre eux et encore moins les dinosaures. 

Si l'animal activé est celui où se trouve le dinosaure sur le plateau, alors on active immédiatement tous les dinosaures. 

Premièrement, si le nid est disponible, on enlève un oeuf de notre réserve pour faire éclore un dino (John Hammond a rencontré plus de difficultés...). 
Puis on déplace dans l'ordre de notre choix tous les T-Rex de notre monde de cinq cases dans n'importe quelle direction à la condition qu'ils terminent leur déplacement sur une montagne (un dinosaure faisant du ski, logique non ??). Évidemment il devra manger une bestiole en chemin sinon il meurt de faim. 
S'il mange un prédateur au passage, il pond un oeuf (c'est clair qu'il y a plus à manger sur un tigre que sur une grenouille, et pour faire des bébés, il faut bien manger !).
Puis on refait le plein de tuiles dans chaque colonne vide (et pas des colonnes incomplètes) et on avance le T-Rex du plateau d'une case. 

La partie se termine quand on ne peut plus placer de tuiles après une activation de T-Rex. Celui qui possède le plus de dinosaures et d'oeufs gagne et devient le meilleur dieu et le PDG d'InGen. 



À deux joueurs, on réduit le nombre de tuiles et le nombre d'emplacements sur le plateau.

Pandasaurus nous a habitué aux jeux de dinosaures chatoyant et colorés dans une gamme plutôt expert, il s'agit d'un jeu de pose de tuiles plus familial. 

Le jeu est comme toujours chez Pandasaurus agrémenté de magnifiques meeples animaux et dinosaures qui donnent envie d'être manipulés et des doubles tuiles hexagonales peut-être plus classiques. L'illustration est très commune mais cela fait le job à merveille. 

Le jeu est rapide et pas dénué de réflexion sur comment organiser ses différentes espèces pour avoir à la fin plein de dinosaures, tout en évitant l'extinction totale des lapins pour profiter de leur future activation par l'adversaire et suffisamment de montagnes pour déplacer Bob le T-Rex et libérer le nid originel pour l'éclosion de nouveau Dents-Tranchantes, Petit Pas n'a qu'à bien se tenir

On n'est pas sur le jeu du siècle, mais le plaisir du jeu est bien présent et c'est bien tout ce qui compte. 

Alors, à 2 c'est mieux ? 

Les parties plus rapides à deux donnent envie de revenir chercher sa revanche quand l'adversaire finit avec un œuf de plus que soi. 
La façon unique de scorrer, les règles simples (même en anglais), et la qualité du matériel font de Gods Love Dinosaurs un bon moment de détente à 2 joueurs entre deux parties de l'excellent Dinosaur Island et en attendant l'arrivée imminente de Dinosaur World. 

Dieu aime les dinosaures, Spielberg et nous aussi. 

Alors que tous les petits Alan Grant, Ellie Sattler et Ian Malcolm aillent créer leur Isla Nublar personnelle, et n'oubliez pas : dieu a créé les dinosaures, dieu a détruit les dinosaures, dieu a créé l'homme, l'homme à détruit dieu, l'homme a créé les dinosaures, les dinosaures mangent l'homme et les joueurs héritent de la terre. 

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