Hippocrates : pas de carte vitale en Grèce Antique.



Un jeu de Alain Orban, illustré par Laura Bevon et édité par Game Brewer.

☝ Instant Wikipedia : 
Hippocrate de Cos est né en 460 av. J.-C. à Cos, et mort en 2362 avant Mr J sois 377 av. J.-C. (un peu moins connu, mais qui a son importance) à Larissa. 
Il est considéré comme le père de la médecine.  
Son principal combat sera de démontrer que la maladie n’est pas sacrée, en particulier l’épilepsie, considérée à l’époque comme maladie des dieux. 
Il invente le concept de physiologie, crée la théorie des humeurs où le corps est régi par 4 humeurs devant cohabiter (eau, feu air et terre, la mauvaise humeur matinale de Mr J est un mix des 4), et son traitement, la saignée, pour virer le sang impur (de quoi rester de bonne humeur pour esquiver le coup de scalpel).  
Il crée aussi l’idée de pronostic et diagnostic, dont certains lui restent encore dédiés comme l’hippocratisme digital signe d’HTAP.
Pour ce qui est de la succussion hippocratique, qui consiste à secouer le patient comme un prunier pour voir s’il y a un bruit de succussion fait par le liquide dans la plèvre (pleurésie), elle n’est plus utilisée sauf par les parents à bout avec leurs bébés, ce qui, on le rappelle, est MAL et punit par la loi. 
Le serment d’Hippocrate reste son plus grand legs à la médecine moderne.
Médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes doivent toujours le réciter, et surtout le respecter pour pouvoir exercer. 

Allez, c’est pour vous :

"Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivants :
Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon savoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. 
Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.
Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. 
Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. 
Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté.
Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s’en occupent.
Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je vois ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! "

Il a depuis un peu évolué, ne serait-ce que par son côté laïque, ou vis-à-vis du droit à l’IVG, comme quoi les USA ont régressé à une période hippocratique.

Installation : 30 minutes 
Règles : 30 minutes 
Temps de jeu : 1 h 10



Vous voilà dans la peau d’un directeur d’une des premières cliniques de la Grèce, et avec Hippocrate, vous vous lancez dans le soin pour aider les pauvres malades de toute la Grèce, et n’en déplaise à Thanatos, vous allez essayer de tous les sauver, que ce soit de la peste d’Athènes ou d’une morsure de serpent.
Sous l’œil bienveillant d’Asclépios, ils repartiront en forme de votre clinique sans aucun sacrifice animal rituel. 
Et, en bonus, le grec est joueur, vous vous lancez dans la course aux soins avec la clinique d’en face pour avoir le plus de réputation, les meilleurs docteurs, et le plus de patients qui évitent la rencontre avec Charon. 

Le matériel vu ici est issu de la campagne KS.

Mise en place centrale :

– on installe l’immense plateau de jeu en place 

– on pose dessus les patients, en pile face visible dépendant de leur lieu de provenance (Macédoine, Athènes, Carthage, Perse, Alexandrie, et Cyrène (ils viennent de loin voir Hippocrate, c’est le début du tourisme médical], les trois premiers de chaque pile sont mis dans leur file d’attente respective [on ne mélange pas le macédonien avec l’alexandrin.)

– on place en pile les docteurs en fonction de leur lieu d’habitat d’origine (les mêmes que les patients), ainsi que 4 docteurs au hasard face visible sur les emplacements du haut et 2 autres au-dessus du plateau de jeu.

– sous chaque docteur, on place une pile de 4 kits de médicaments et 4 tuiles connaissance dont seule celle du haut est visible.

– on place les drachmes, les potions, herbes et onguents (très vite appelées fioles bleues, vertes et violettes), et les 6 dés d’accueil près du plateau.

La partie des docteurs, kits de potions, et les tuiles connaissance

La partie d'accueil, avec un exemple de lancé de dés

Les jolies petites fioles

Les dés de la partie d'accueil rangés dans leur emplacement
Les drachmes 1, et 5.


Mise en place joueur : 

– les joueurs prennent chacun leur plateau joueur, 

– ils placent dessus un assistant de leur choix, les autres sont placés dans leurs réserves 

– chaque joueur prend 6 drachmes, et un médicament de chaque type, 

– chaque joueur prend son Hippocrate personnel (en plus d’être le père de la médecine moderne, il avait aussi le don d’ubiquité, et ça, j’en aurais plus besoin qu’une énième réforme de la santé inefficace). 

– chacun place son jeton réputation sur le point central de la piste du même nom, ainsi que sur la piste de score pour le jeton de score (pertinent comme phrase, n’est-ce pas), 

– et chaque joueur place au hasard son pion d’accueil sur la piste associée définissant le premier joueur.

Un plateau joueur, avec 2 jetons assistant en haut
Et 3 personnes en salle de soins normaux

Une fois la table bien occupée par ce foisonnement de matériel, affûtez vos clystères, et vos flammes à saignée pour sauver du macédonien d’une salade de germes.

La partie se déroule en 4 manches, où les joueurs s’efforceront de soigner le plus de monde possible pour gagner réputation et points de victoire.

La phase de choix : 
Ce n'est pas n'importe quel indigent qui rentrera dans votre clinique, les patients devront faire leurs preuves pour être soignés. 
Le premier joueur lance tous les dés et les places sur la colonne des patients en fonction de leurs couleurs au niveau correspondant à leur nombre de points. 
Chaque joueur dans l’ordre de la piste d’accueil va placer son jeton en face d’un patient disponible (situé en face d’un dé). 
Le joueur peut dépenser un assistant pour modifier l’emplacement du dé. 
Puis le joueur récupère le patient et les bonus ou malus de la zone du patient. 
Quand tout le monde a récupéré son premier patient, les joueurs replacent leur pion d’accueil sur la piste dans le nouvel ordre du tour (le joueur avec le patient rouge jouera avant le joueur avec le patient noir, mais aura un bonus moins intéressant), on recommence 3 fois sans refaire le plein de patients entre chaque lancer. 
Si la zone en face du dé est sans patient, le joueur choisissant cet endroit aura un bonus en compensation. 
Quand les joueurs ont récupéré leurs 3 patients ou moins, les patients les payent pour leurs soins à venir (avant on payait le médecin pour être soigné, pas si on était soigné).

Paiement : 
Chaque joueur paye tous ses médecins, 3 drachmes par médecin en début de partie, puis dépendant de votre niveau de réputation.
Plus il est haut, moins les médecins prennent cher, alors que venir bosser dans une clinique pourrie demandera de les payer plus cher pour qu’ils acceptent (ça aussi ça a bien changé, bosser dans le service public avec des conditions misérables, on est moins bien payé que dans le privé avec des conditions plus humaines).

Recrutement
Les joueurs vont d’abord choisir dans l’ordre de la piste de réputation s’ils veulent réserver un des médecins apatrides au-dessus du plateau en payant 2 drachmes. 
Une fois que tous les joueurs ont choisi s’ils réservaient ou pas un docteur SDF, on retourne une tuile au sommet de chaque pile de docteurs régionaux (le verseau de la tuile n’indique que le type de médicaments qu’ils savent dispenser, pas le nombre de contrats ni leur prix).
Puis, toujours dans l’ordre de réputation, les joueurs vont choisir : 
– soit d’acheter un docteur qui viendra immédiatement dans notre clinique, 
– soit payer un kit de médicaments donnant les fioles indiquées dessus, 
– soit les deux, et dans ce cas on récupère la tuile connaissance associée donnant drachmes, potions, patients ou docteur bonus. 

Attention, on ne peut prendre le kit ou le docteur que si les 2 sont présents dans la colonne, si l’un est déjà acheté, l’autre boude et est indisponible. Oui, une fiole peut bouder...

Une fois que tous les joueurs ont choisi entre prendre un doc, des médocs, les deux ou rien du tout, ceux qui ont réservé un docteur choisissent s’ils l’embauchent pour 2 drachmes de moins, ou si finalement non, mais ils perdent alors leurs drachmes de réservation. 
Les docteurs non achetés sont décalés vers la région du haut du plateau, les kits de médicaments et les tuiles connaissances défaussées (cela fait compte-tours en même temps.)

Soin : 
Parce que, bon, on est quand même là pour soigner les malades, au cas où on aurait oublié qu’on a prêté serment. 
On peut associer chaque malade à maximum 2 médecins, chaque médecin pouvant au cours de sa carrière soigner un maximum de 1 à 3 malades, et ne donner que certains types de potions (oui à l’époque, la formation continue, c’était surfait, du coup si tu as appris à tartiner de la crème, tu ne pourras jamais donner de potion).
Donc le malade a besoin d’un nombre particulier de potions vertes, bleues et violettes pour être soigné, il faudra l’associer à 1 ou 2 médecins ayant la capacité de donner les dites potions, puis donner de son stock les potions adéquates. 
Il est toujours possible d’acheter une potion pour 3 drachmes, d’en vendre une pour 2 (l’occasion dans le médicament fait mal), ou de remplacer une potion par un assistant de la bonne couleur ou par une tuile connaissance.

Ogbagzi partira à la retraite s'il arrive à soigner tout le monde

Et c'est un franc succès !
Photo stylisée pour montrer les jolies petites fioles
Bonne retraite mec, profite bien !

Une fois que tout le monde a tenté de soigner un maximum de malades, on compte les points de la manche.

Tous les patients non soignés passent de la salle de soins normaux à état critique, puis de critique à mort sur les berges du Styx en attendant Charon sur les bords du Styx. Espérons qu’ils leur restent des drachmes pour payer la traversée...

On compte chaque patient soigné et on avance d’un point de réputation par patient (c’est leur façon à eux de laisser un avis Google).
Tout patient soigné sort en vous laissant son lot de points de victoire. 

* Soit tous les contrats du docteur ont été remplis et le patient rentre chez lui, le médecin va couler des jours paisibles pour une retraite amplement imméritée (moi je serais en retraite au bout de deux heures de travail dans ses conditions, ça peut se négocier ?…), et nous rapporte ses points de victoire avant de partir (sauf Hippocrate, qui peut décider de rester bosser après sa retraite, lui c’est un vrai). 

* Dans le cas contraire, les patients sont mis face cachée pour ne plus rapporter de points, mais marquer les contrats réalisés par le médecin en préretraite.

On refait le plein de patients dans les fils d’attente, les patients non pris au tour précédent restent en place, mais rapportent une drachme de plus (comme si les pots-de-vin marchaient en médecine… tout le monde sait que ce sont les chocolats qui marchent le mieux).

Une fois les 4 manches terminées, on peut soigner les patients restant dans la clinique en leur donnant nos potions restantes sans docteur, cela ne rapporte pas de points, mais tout patient non soigné est immédiatement mort. 

On soustrait à nos points de victoire 3 points par mort pendant la partie (l’obligation de résultat est problématique en médecine), le vainqueur aura tout compris au principe d’Hippocrate et pourra magner le grand clystère d’étain, les autres pourront savoir de l’intérieur à quoi sert un grand clystère… 

À 2 joueurs, la mise en place est différente : 
- on va prendre les jetons d’accueil des 2 joueurs neutres, les mélanger au hasard avec les nôtres et les placer sur la piste d’accueil, 
- puis on place les jetons de réputation des joueurs neutres sur les emplacements indiqués. 

Au moment de choisir les malades au tour des joueurs neutres, ils prendront toujours le malade avec le numéro en bas à gauche de la tuile la plus forte, définissant aussi leur place pour choisir au tour d’après.

Mme J en bleu sera la première au prochain tour
Car elle a pris la tuile en face du 2 violet
Puis Mr J en rouge  jouera en 2e
Car il a pris  la tuile qui était en face du 1 vert
Puis le joueur neutre en violet, il a pris la tuile devant le 1 vert-bleu qui avait le chiffre le plus haut, 
il jouera en 3e au prochain tour
Et enfin, le joueur jaune a pris la tuile en face du 3 noir, donc sera le dernier à prendre la tuile plus haute restante au prochain tour

Pour le choix des docteurs, même combat, quand on arrive à leur tour, ils défaussent le docteur de valeur la plus haute dans la piste des errants puis de la piste des docteurs régionaux. 

Le matériel de la version de luxe est franchement beau, carton épais, fioles en plastique de belle qualité donnant envie de les manipuler.
Les graphismes nous plongent dans l’époque hippocratique, on revoit dans les visages des différentes statues de nos livres d’histoire, ou des différents musées visités.
Pour les adeptes de littératures grecques, on retrouve aussi des noms traditionnels de médecins ayant marqué l'histoire : Virgil, Homère et autre Socrates, ce qui n’est pas déplaisant. 
 
Ce jeu est un mixte en plusieurs mécaniques relativement bien rodées. 

On retrouve une première phase avec de la programmation où on essaye de prendre les bons malades, riches et pas trop malades, mais donnant peu de PV (version clinique privée), et un ou 2 cas graves, pauvres et onéreux, mais riches en PV. 
Après ça, on enchaîne sur une pseudophase d’enchères pour choisir ses docteurs avec les réservations et autre paiement grâce à l’argent fraîchement donné par nos lépreux (la grande épidémie de peste athénienne était contemporaine au maître), pour finir avec du placement de tuiles et de la gestion de ressources avec les traitements de nos patients, tout en essayant de garder un peu d’argent de côté pour les suivants. 

Car oui l’argent ne sert qu’à soigner d’autres malades et non à enrichir le médecin, belle utopie, de nos jours c’est la CARMF et l’URSSAF qui s’occupent de leur reprendre l’argent des malades, plus que les pharmacies. 

Et malgré toutes ces mécaniques qui s’imbriquent, les règles sont claires et faciles à assimiler et les parties rapides et fluides, et comme pour une garde aux urgences à la fin, on est frustré de ne pas avoir eu les moyens de faire ce qu’on voulait.
Par contre, on n’a pas de fluides bizarres sur les chaussures, ni été insulté parce qu’on a mis trop de temps à venir voir la petite Vadorette qui "a eu de la fièvre il y a 4 heures, mais là ça va on lui a donné du Doliprane", ni rencontré l'aimable Mr Jamy Unpoissondansmonslip qui s’est malencontreusement assis sur une anguille vivante alors qu’il était tout nu et "ça va vite ces bêtes là"… 

Les 4 tours passent vite et on essaye de lutter contre le temps pour sauver tout le monde.
Les choix sont toujours drastiques entre prendre le patient le plus rapide à soigner, mais perdre de la réputation pour le récupérer et payer plus cher les docteurs; ou au contraire prendre ceux avec un pourboire pour avoir une réserve de drachmes permettant de voir l’avenir sous un ciel pas trop terne. 

La stratégie est remise à plat à chaque tour et il faut anticiper les nouvelles entrées tout en soignant vos cas qui se seront aggravés en les négligeant lors du tour précédent, et ici point de gaz du sang/chimie/iono pour aider Dr Carter, qui aura réussi à soigner le pauvre Phlobos avec une pommade au pissenlit et une potion d’humeur bleue… 

Il faudra essayer d’avoir un coup d’avance pour avoir les bonnes potions, les bons docteurs et les bons malades pour engranger réputations et points de victoire. 

Un jeu très sympathique, même s’il peut être frustrant, Mme J a tenté de me frapper avec son stéthoscope lors de ma victoire, ce qui est un anachronisme honteux, Laennec ne l’inventera que beaucoup plus tard, mais qui procure pas mal de plaisir.

Le matériel est conséquent, mais j’émets une petite réserve sur une très grande rejouabilité, l’extension à venir très prochainement permettra probablement d’y remédier, même si pour le moment, on n’a pas trouvé l'occasion de s’ennuyer sur nos parties, comme en garde…

👉Alors, à 2 c’est mieux ?

Les modifications de règles avec les 2 personnages neutres, Dirkos et Dirkinius, obligent à monter assez vite en réputation pour avoir un choix de docteurs et kits de médicaments convenable et ne pas devoir se contenter des restes qu’ils auront dédaignés. 

La partie d'accueil plus hasardeuse porte moins à conséquence même si sur le lancer n°3, il y a moins de choix, il faut donc anticiper un minimum pour prendre les bons patients avant que Dirkinius se jette dessus tel Dr House sur un comprimé de Vicodine. 

À deux joueurs, les premiers tours vont augmenter la prise de risque entre amasser des drachmes pour acheter des potions et prendre de la réputation pour avoir le bon docteur et créer une machine qui roule et évite une flopée de cadavres en fin de partie.  

La règle d’adaptation permet d’avoir une vraie tension dans les choix, et même si le côté très aléatoire des choix peut faire passer un tour de merde, les neutres ont prit tout le personnel intéressant et bloqué les bons kits de médicaments, on va se contenter des restes, ce qui prive des bonnes potions et nos patients s’approchent dangereusement du Styx, ce qui rend certains tours inégaux, mais ce n’est franchement pas dérangeant pour une bonne partie. 

À deux joueurs, les parties seront plus courtes et très agréables, même si à plus de joueurs le côté aléatoire disparaît pour ne laisser place qu’à de la stratégie et du calcul. 

Ce jeu est franchement sympa et nous fait passer de belles parties même si je crains un peu pour son renouvellement et sa durée de vie, les parties se ressemblant malgré tout.

J’ai de belles sangsues, qui veut une saignée, qui ? 
Pour une saignée, un mois de boudin noir offert, alors venez dans ma clinique !

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