Look At The Stars : It's a Friday night, and the streetlights are all saying your game...
☝Instant Wikipedia :
Une constellation est un « groupe d’étoiles voisines » en apparence depuis la Terre sur la sphère céleste, présentant une figure conventionnelle déterminée (la définition est tout de suite moins poétique).
Il existe 88 constellations dites modernes, 44 dans chaque hémisphère, pas de jaloux.
On retrouve les premières notions de constellations chez les groupes de chasseurs-cueilleurs du paléolithique, on retrouve l’Ours, qui deviendra Septentrion pour finir par être l’Attelage de bœufs, il est d’ailleurs intéressant de constater que cette constellation avait le même nom chez les vieux Européens et chez les Amérindiens.
Les premières étoiles nommées viennent du Sumérien en -2450 av. J.-C. (à quelques décennies près) dans l’épopée de Marduk, le roi des dieux.
Puis les Grecs se sont penchés sur l’astronomie, on retrouve la constellation d’Orion dans l’Odyssée par exemple, ils nommèrent près de la moitié des constellations actuelles.
C’est en 1930 que l’atlas officiel des constellations est créé par Eugène Delporte, définissant une carte précise des constellations suivant le système des coordonnées équatoriales.
En Chine, les constellations sont appelées astérismes et on en recense 280, toujours plus de l’autre côté de la terre...
Installation : 5 minutes
Règle : 5 minutes
Temps de partie : 20 minutes
Âge : 7 ans
Type de jeu : flip & wright
Bon, soyons francs, après avoir vu, revu, lu et relu ma biographie de Saorie Kido, représentante d’Athéna sur terre pour les plus incultes, appris par cœur le nom des Chevaliers du Zodiaque de bronze et d’or (parce que soyons réaliste, les chevaliers d’argent tout le monde les a oublié encore plus vite que le nom de Jabu, chevalier de la licorne), ainsi que la chorégraphie de leurs attaques, le météore de l’autre chouineuse de Seyar ou le diamant-dust du Hyoga n’ont plus de secret pour moi sans parler du genma ken d’Ikki du Phoenix et comment priver tous les sens de l’adversaire grâce à Shaka de la vierge. J’ai même tenté d’inverser la cascade en bas de chez moi à coup de pied, mais à part une pneumonie je n’ai rien inversé du tout, je ne peux qu’admettre que le cosmos n’en a rien à faire de ma personne et que ma cosmoénergie restera au point mort…
Forcément avec la puissance du cosmos de Takumi, le sanctuaire m'a proposée une place de briqueur d’armures d’or pour quelles soient toujours clinquantes, en ayant vite marre de nettoyer les traces de ketchup sur l’armure d’Aldebaran du taureau, et du pollen sur celle d’Aphrodite du Poisson, je pris la décision un soir, en rentrant, de convaincre Mme J de faire nos propres constellations jusqu’à ce que l’une d’elles nous accepte comme représentant.
Je deviendrai dès lors le représentant de Dionysos sur terre, pendant que Mme J deviendra Aphrodite et Mini J… Momos, c’est bien Momos…
Mise en place :
Une fois que chaque joueur a pris son ciel étoilé, chacun différent en fonction de la culture représentée et son velleda blanc, on place au centre de la table :
- 3 decks de 6 cartes constellations faces cachées.
- 1 carte étoile à 5 branches face visible
- 1 carte étoile à 7 branches face visible
Et vous voilà fin prêts pour créer votre ciel étoilé un soir de pleine lune dégagée.
La partie se joue en 3 manches, chacune se termine quand un deck de carte est vide, soit 6 tours.
À la fin de la première et deuxième manche, le soleil commence à se lever, et les zones les plus basses du plateau ciel deviennent inaccessible, baignant dans les lueurs fantomatiques de l’aube.
À chaque tour, on retourne une carte constellation et on doit reproduire à l’identique le double trait de la carte, en respectant les tailles de ligne (droite ou diagonal).
La reproduction peut être tournée dans n’importe quel sens, mais pas en miroir. Les lignes peuvent se croiser, et chaque étoile peut recevoir plusieurs lignes, les planètes ne peuvent être touchées par un trait.
Certaines cartes représentent une étoile filante (3 maximum par partie), les joueurs peuvent dessiner une étoile filante de 1 à 3 traits. L’étoile utilisée ne peut servir à autre chose, et les traits de sa queue ne peuvent ni être incorporés à une constellation, ni être croisés.
Si on reproduit le symbole de l’étoile à 7 branches, on crée l’astre associé selon les règles de la carte permettant un scoring à part en fin de partie, idem pour le symbole de l’étoile à 5 branches, mais il n’y pas d’astre associé.
📝À la fin du 3e deck, les joueurs comptent leurs points :
– par constellation de tailles différentes (une constellation est composée de 3 à 8 traits, moins c’est une ligne plus c’est un gribouillage céleste), la constellation de 3 traits vaut 3 points, etc.
– par nombre de constellations adjacentes en ligne ou diagonale à une planète
– par astre céleste de l’étoile à 7 branches
– par reproduction du symbole de l’étoile à 5 branches
– par trait dans ses étoiles filantes.
🏆Le vainqueur deviendra le Chevalier Dixit, nouveau représentant des chevaliers du zodiaque ludiques, représentants de Felicitas sur terre dans un nouveau panthéon ludique en 30 tomes et 372 épisodes.
💀 Les perdants reprendront en cœur Bernard Minet pour le reste de leur vie, les chevaliers du zodiaaaaaa-queuue s’en vont toujours à l’attaaaaaaa-queuue…🎶🎵
À 2, pas de changement.
👀
Le matériel est juste magnifique, les plateaux sont tous illustrés différemment, représentant différentes cultures à travers le monde et l’histoire, ce qui donne un côté poétique et nous transporte dans les étoiles, et la magie des velledas blancs pour dessiner dessus donne un côté virginal au jeu du plus bel effet.
Bon, une fois qu’on essaye de nettoyer le plateau en fin de partie, on ne peut que constater que les lingettes version timbre-poste sont assez inutiles et finissent aussi blanches que le plateau à la fin, car OK l’encre blanche est du plus bel effet, mais il faut admettre que ça écrit pass super bien et s’efface encore plus mal... Le plateau finit avec une espèce de bouillie blanche dessus, rappelant joyeusement les traces dégueu que laissent des enfants morveux sur leurs manches de manteau (beurk).
Heureusement que le duo d’alcool à 70° - sopalin sauve l’ensemble.
Les cartes sont magnifiques et très claires, que ce soit les étoiles et leurs missions, ou les cartes constellations.
Et que dire de la boîte dont le personnage principal semble être un mélange entre l’excellent film d’animation Persépolis et la poésie des 1001 Nuits, qui donne immédiatement envie de se plonger dans le jeu aux règles claires et limpides.
Sur le physique, ce jeu est une parfaite réussite même si les velledas ne sont pas particulièrement pratiques, et quid de leur longévité ?! (ils ne vont pas être pratiques à trouver dans les magasins ceux là...)
On apprécie tout particulièrement le mini Instant Wikipedia en fin de règles sur les légendes des différents peuples représentés dans le jeu.
À la lecture des règles, nous nous sommes dit qu’on avait en encore affaire à un truc & wright avec un bel écrin, mais pas plus de fond.
Et au final, comme Deathmask a sous-estimé Shiryu, on se prend une baffe à la fin.
On a affaire ici à un jeu bien plus retors qu’il n’y paraît, et un ciel beaucoup plus petit qu’il ne devrait… Entre la place qui se réduit à vu d’œil, les formes qui ne sont pas si faciles à reproduire à l’identique, les morceaux de constellations qui ne tombent jamais comme il faut pour essayer de faire des constellations de tailles différentes sans qu’elles se rejoignent, et la "petite étoile filante" qui condamne un bout du ciel pour quelques points…
Cela crée un vrai casse-tête pour les professionnels de l’optimisation dans l’espace, n’est pas Stephen Hawking qui veut, et c’est comme ça qu’on s’aperçoit qu’une journée pour organiser le ciel fait de dieu un être plus badass qu’il n’y paraît.
La vision dans l’espace peut être un frein important, car il faut arriver à bien se repérer, à ne pas mélanger ligne droite et diagonale, et bien souvent les cartes passeront de main en main pour être tournées et retournées avant que les 2 traits ne soient placés avec un petit soupir de déception, car le hasard voudra que la forme sortie soit la forme miroir de celle qui aurait parfaitement convenu, la loi de Murphy dans l’espace…
Le grand nombre de cartes et d’étoiles missions, associées à des plateaux tous sensiblement différents permet une belle rejouabilité à un jeu qui n’aura comme défaut que son matériel qui a été prévu pour être magnifique et pas franchement pratique.
👉Alors à 2 c’est mieux ?
L’absence complète d’interaction entre joueurs permet d’y jouer de 2 à 8 sans aucun problème, le seul problème du jeu à 8 joueurs, si les 8 ont besoin de tourner la carte dans tous les sens avant de faire les deux traits, on a pas l’armure sortie de l’urne…
Il ne me reste plus qu’à lancer une illusion du Phoenix pour tenter de gagner contre Mme J (les noms d’attaque français piquent un peu quand même…).
Les trucs & wright en tout genre ont poussé comme des boutons sur une adolescente au printemps ces derniers temps, sans toujours se renouveler, avec des mécanismes plus ou moins complexes, et souvent abstraits ou à la thématique plaquée.
Ici, il faut l’admettre, l’auteur a réussi à créer une petite surprise qu’on aime sortir et ressortir pour des parties courtes et tendues au milieu d’un ciel étoilé prompt à nous faire voyager avec Thomas Pesquet. Reste à voir si le velleda blanc sera plus résistant que le velleda noir dans le temps, même s’il est moins effaçable…
Prêts à faire jaillir la cosmoénergie qui est en vous et réorganiser les cieux ?
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