Forteresse... ou tourelle branlante.

Un jeu de Friedemann Friese, illustré par Harald Lieske, édité par Edge.

Nous sommes ici sur un petit jeu rapide de la gamme des Fabulosa, gamme inventée par l'auteur himself dont le plus connu reste l'excellent Fabulosa Fructus.

La gamme Fabulosa se veut être un legacy, rejouable à l'infini, aucune destruction de matériel, une fois le jeu terminé, on retrie les cartes et c'est reparti si le cœur vous en dit.

Donc pas vraiment d'histoire, un deck de cartes numérotées dans l'ordre, posées face cachée. 


On en prend une chacun notre tour et on suit les indications, les règles s'apprennent sur le tas.

Pour faire simple et sans spoiler, c'est un jeu de conquête, où on récupère des forteresses plus ou moins puissantes en posant des cartes en-dessous qui doivent avoir des valeurs identiques.
La valeur de la défense est une fonction puissance : le nombre de cartes identiques x la valeur de cette carte. 
En vrai, ils fournissent un tableau, et heureusement, tout le monde n'est pas Euclide.
Une forteresse peut être conquise par l'adversaire si sa combinaison est plus forte. 
Le truc, c'est qu'on ne connait pas la combinaison avant d'avoir attaqué la forteresse, et si on perd on abandonne une carte au défenseur (la défaite peut être violente ou calculée).
À la fin de chaque partie, les cartes défendant une forteresse sont défaussées définitivement, les autres remélangées et placées sur le deck. 




Et c'est reparti pour un nouveau tour, faire un tour, alentour, de ma tour... (référence Disney, saurez-vous la retrouver ?

Question graphique bah euh... nous, on trouve que c'est laid, enfin bon, les goûts et les couleurs... 
M'enfin, c'est pas que je ne fais pas d'effort, juste, je n'ai toujours pas trouvé de lien entre le thème et les cartes se voulant... Je sais pas quoi, mais elles ont l'air de se vouloir en tout cas. 

On ne voit pas ce que le défenseur Cthulhu a avoir avec la choucroute...


Pas de règle différente à deux joueurs.

Alors à deux c'est mieux ?

Bof, à deux, on a vite fait de deviner plus ou moins la main de l'autre et ainsi deviner plus ou moins les cartes sous chaque forteresse.

Attaquer à vide pour trouver quelle est la défense ne sert pas souvent à grand chose et les quelques cartes spéciales, pour certaines, encombrent plus la main qu'autre chose. 

La partie se finissant de façon aléatoire (quand les trois cartes sabliers sont sorties), la victoire n'est que rarement stratégique et plus souvent chanceuse dans ce mode de jeu. 

Heureusement les parties sont rapides et permettent de vite changer d'horizon, laissant les fondations branlantes de la forteresse de carton s'effondrer pour s'en aller vers d'autres conquêtes plus attrayantes. 

Ce jeu de la gamme Fabulosa aura sûrement plus d'attrait à plusieurs.

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